
Nom du blog :
altermd-krisdlr
Description du blog :
Christian Delarue - Altermondialiste des 99% - Président du CADTM France, ex-délégué du MRAP à ATTAC
Catégorie :
Blog Société
Date de création :
08.12.2019
Dernière mise à jour :
22.10.2025
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la pertinence s'acquiert chez certains par l'exploitation des expériences négatives des autres sans toutefois
Par Anonyme, le 12.06.2025
si les bouchers de russie existent certainement parmi des nationalistes ou isolés,comme dans bcp d'autres pays
Par Anonyme, le 12.06.2025
la sexophobie n'est pas la sexyphobie
https://blog s.mediapart.fr /christian-del arue/blog/0412 24/la-sexoph
Par altermd-krisdlr, le 04.12.2024
vu video de tatania ventose, postée par genevieve delahaie sur dinan révoltée (page avec bcp de complotisme) :
Par altermd-krisdlr, le 02.08.2024
discours qui pue la naphtaline..
Par Lucas , le 01.07.2024
FETICHISME DE LA DETTE PUBLIQUE.
On a pu évoquer ci-dessus l'Economie fétiche, ou plus exactement L'économique fétiche - Fragment d’une théorie de la praxis capitaliste livre (en 1979 - lien en 1) par Alain BIHR, le même auteur qui a poursuivit son fil critique ensuite sur plus de 40 ans . Il a notamment explicité le double processus de du fétichisme. Je ne fais donc que reprendre ici cette théorisation critique.
Citons l’apport d’Alain Bihr sur le sujet : « Si la notion de réification fait partie du vocabulaire marxien dans Le Capital, il n’en va pas cependant de même de celui de déification que j’ai forgé dans le souci de créer un homophone commode pour désigner l’autre aspect du fétichisme, à la fois opposé en complémentaire de la réification, par lequel les produits de cette dernière se trouvent élevés au rang de puissances surhumaines, personnifiées sur un mode religieux – en quoi on retrouve l’origine de la notion de fétichisme » .
Le fétichisme désigne un double procédé ou mieux un double processus vertical dont l'un consiste à élever au-dessus des humains un vulgaire dispositif matériel ou économique présenté comme ayant valeur sacrée (personnification, déification, dieu-fétiche, fétiche tout court) et l'autre consiste, parallèlement, à rabaisser les humains comme de vulgaires choses (réification de la personne humaine) sous ce dispositif sacralisé. Ce double processus vertical a pu avoir jadis une version « théologie de la libération » mais elle est surtout la matrice d’une critique marxiste qui s’insère en ce cas dans les rapports sociaux existants, lesquels se distinguent des simples relations interpersonnelles. A noter enfin qu’il s’agit d’une critique globale du monde existant et pas seulement de la science économique du Capital : (lire en 3) ce passage d’un texte de 2007 d’Alain Bihr.
En l'espèce, le nécessaire remboursement de la dette publique (2), mécanisme conçu comme une exigence morale en confondant personne privée et personne publique, une exigence fausse mais posée comme sacrée et placée ainsi bien haut, au-dessus des humains et de leurs besoins sociaux, ceux nécessaires à la pleine dignité humaine - n'est qu'un gros mensonge au profit du 1% d’en-haut de la nation et au-delà de la caste mondiale dominante.
Chaque peuple-classe, soit les 99% d'en-bas, a besoin de services publics à bas tarifs et même gratuits, de sécurité sociale, de retraite par répartition, l'ensemble social étant payé par des cotisation, des impôts ou des taxes sur les dividendes du 1%, les profits des sociétés du CAC 40, etc… L’Etat fiscal juste est redistributif à proportion des facultés contributives. Mais ce n’est pas tout : Il réduit aussi les inégalités sociales et donc l’écart entre les plus riches et les plus pauvres . Là c’est moins la sous-bourgeoise aisée qui est visée que les ultra-riches et en-dessous les riches du 1%.
A poursuivre
Christian Delarue
1) L’économique fétiche
https://classiques.uqam.ca/contemporains/bihr_alain/Economique_fetiche/Economique_fetiche.html
2) On laisse ici toute la « technique » qui évoque le roulement de la dette, restructuration de la dette et d’autres mécanismes qui font qu’elle est constamment reconduite. Reste les intérêts à payer qui sont lourds
3) L’objet de la critique marxienne de l’économie politique ne se réduit nullement à la seule science économique ; et son objectif ne se réduit pas davantage à dénoncer les lacunes et les insuffisances de cette science et à la parachever comme science. Par delà la science économique, la critique marxienne s’en prend à la réalité même qui est l’objet de cette science, c’est-à-dire aux rapports capitalistes de production et au mode de production capitaliste dans son ensemble qui se constitue sur la base de ces rapports de production. Autrement dit, par delà l’économie politique comme représentation (science), Marx s’en prend à l’économie politique comme réalité (aux rapports capitalistes de production structurant le monde contemporain) : à l’économie politique comme monde.